jeudi 17 décembre 2009

Sous le signe du lien

L’équipe du film
Avatar, blockbuster pro-écolo de James Cameron sort en plein Sommet de Copenhague. Alors que les dirigeants du monde entier peinent à surmonter leurs divergences d’intérêts et à trouver des solutions au réchauffement climatique, plus de 300 millions de dollars (hors marketing) ont été dépensés pour ce film.
Force est de constater que le monde ne tourne pas rond.

L’histoire
Jake Sully (Sam Worthington), ancien Marine, part pour Pandora où il prend possession de l’avatar Na’vi de son frère jumeau mort. L’avatar permet à un humain de lier son esprit à un corps biologique commandé à distance et capable de survivre dans l’atmosphère de cette planète. A des années-lumière de la Terre, le peuple des Na’vi s'est implanté sur un gisement de minerai précieux, convoité par de puissants groupes industriels.
L’environnement de Pandora, le peuple Na’vi et en particulier Neytiri, seront le théâtre de la renaissance de Jake.

Mon avis
Si la prouesse graphique est incontestable (la faune et la flore de Pandora nous plongent dans un univers onirique fabuleux), l’intérêt de ce western de science-fiction l’est beaucoup moins.
Avatar présente les défauts d’une superproduction américaine : un manichéisme permanent (le diabolique GI Joe bodybuildé décérébré face à une Pocahontas panthéiste anticolonialiste) associé à un mélange de messages basiques amenés avec la délicatesse d’un 33 tonnes (les arbres sont nos amis) pendant 2h40 de rédemption.
Une pincée de subtilité aurait été la bienvenue.

Date de sortie
16 décembre 2009

Appréciation
3 étoiles (sur 5)

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