mardi 15 juin 2010

Quelque chose en lui de Bartleby

L’équipe du film
Qui dit Jean Becker dit L’été meurtrier (1983), Elisa (1995), Les enfants du marais (1999), Un crime au paradis (2001), Effroyables jardins (2003), Dialogue avec mon jardinier (2007) et Deux jours à tuer (2008) avec Albert Dupontel, monumental.

L’histoireGermain, 45 ans, quasi analphabète, vit sa petite vie tranquille entre ses potes de bistrot, sa copine Annette, le parc où il va compter les pigeons et le jardin potager qu'il a planté derrière sa caravane, elle-même installée au fond du jardin de sa mère, avec laquelle les rapports sont très conflictuels. Il n'a pas connu son père, sa mère s'est retrouvée enceinte de lui sans l'avoir voulu, et le lui a bien fait sentir depuis qu'il est petit, à l'école primaire son instituteur l'a vite pris en grippe, il n'a jamais été cultivé, il est resté "en friche". Un jour, au parc, il fait la connaissance de Margueritte, une très vieille dame, ancienne chercheuse en agronomie, qui a voyagé dans le monde entier et qui a passé sa vie à lire. Elle vit seule, à présent, en maison de retraite. Et elle aussi, elle compte les pigeons.

Mon avis
Au cœur d’une distribution éclectique (Maurane, François-Xavier Demaison, Patrick Bouchitey, Jean-François Stévenin…), Gisèle Casadesus, frêle et élégante, accompagne un Gérard Depardieu en Lennie solitaire qui n’en fait même pas trop.
Jean Becker évoque les choses de la vie dans un délectable panaché entre La patience de Mauricette et Mort d’un jardinier de Lucien Suel saupoudré d’une pincée de Philippe Delerm.
Changez de carburant, roulez à l’essence Suel.

Date de sortie
02 juin 2010

Appréciation
2 étoiles (sur 5)

samedi 5 juin 2010

Que diable allait-il faire dans cette galère ?

L’équipe du film
La joliesse un peu gourde de Vanessa David (Sonia), alliée au professionnalisme de Vincent Elbaz (Ivan) dont on a ici franchement pitié, ne sauvent pas cette tentative de road movie qui ne tient pas la route une seconde.

L’histoire
Sonia ne lâche pas d'une semelle Ivan, bandit un peu maniaque tiré à quatre épingles.

Mon avis
Sweet valentine est présenté comme une comédie dramatique.
Par conséquent, si l’on en croit le Nouveau Petit Robert édition 1993, pages 410 et 686, nous aurions affaire à un "film présentant les caractères de la comédie ; pièce de théâtre ayant pour but de divertir en représentant les travers, les ridicules des caractères et des mœurs d’une société" et "qui est susceptible d’émouvoir, d’intéresser vivement le spectateur".
Il s'agit manifestement d'une erreur d’étiquetage.

Date de sortie
02 juin 2010

Appréciation
0 étoile (sur 5)