dimanche 21 février 2010

Mel Gibson le glas

L’équipe du film
Mel Gibson ne se fixe aucune limite (Mad Max).
Mel Gibson passe pour un déjanté habité (L’arme fatale).
Mel Gibson aime les pâtes (Tequila Sunrise).
Mel Gibson conjugue humour et aventure (Comme un oiseau sur la branche).
Mel Gibson interprète qui bon lui semble (Hamlet).
Mel Gibson arbore un sourire ravageur (Forever young).
Mel Gibson s’amuse (Maverick).
Mel Gibson incarne la liberté (Braveheart).
Mel Gibson porte le costume comme personne ; sa distinction, sa virilité, sa plastique le rendent infiniment désirable, hyper sexy, super sensuel (Payback).
Mel Gibson côtoie Bono (The million dollar hotel).
Mel Gibson danse comme un dieu sur Frank Sinatra (Ce que veulent les femmes).
Mel Gibson vit sur un nuage (Signes).
Mel Gibson possède une imagination débridée (Apocalypto).
Mel Gibson est l’acteur le plus charismatique du monde (toute sa filmographie).
Mel Gibson me donne l’impression d’avoir toujours 15 ans.

L’histoire
Emma Craven est assassinée sur le perron de la maison de son père (Mel Gibson, donc), inspecteur de la brigade criminelle de Boston. Etait-ce lui qui était visé ou était-ce effectivement elle ? Dans ce cas, pourquoi vouloir se débarrasser d’une stagiaire ? "Suspemse…"

Mon avis
Pour tout vous dire, avant même de voir Hors de contrôle, j’avais prévu un petit texte me dédouanant de tout parti pris concernant un long métrage mettant en scène Mel Gibson.
Persuadée d’être une fois de plus subjuguée par l’idole de ma jeunesse (et de ma moins jeunesse), je m’étais réservée le droit de ne pas attribuer d’étoiles à ce film afin de rester crédible.
Au fil de la projection, et mon désespoir grandissant, ce texte est passé d’inadapté à totalement incongru.
Par contre, le titre français de Edge of darkness est on ne peut plus adéquat : tout est absolument hors de contrôle. Les méchants, surjoués, en deviennent risibles. Mel se débat dans un marasme scénaristique d’une nullité ineffable.
Quel déboire !

Date de sortie
17 février 2010

Appréciation
1 étoile (sur 5)

samedi 13 février 2010

S’il vous plaît… dessine-moi un labre à tête de mouton

L’équipe du film
Producteur de Microcosmos (1996) et d’Himalaya, l’enfance d’un chef (1999), Jacques Perrin réalise Océans avec Jacques Cluzaud, compère du Peuple migrateur (2001).
Pour cette odyssée maritime, des outils technologiques ont été inventés. Le système informatique "Thétis" par exemple, permet de filmer une bande de dauphins nageant à toute allure dans une mer agitée, en stabilisant la caméra fixée au bout d’une grue sur un bateau.
Les plongeurs ont également utilisé des équipements spéciaux comme les scaphandres recycleurs sans bulle, afin de ne pas effrayer les animaux et de pouvoir les approcher au plus près.

L’histoire
« Nants ingonyama bagithi baba
Sithi uhhmm ingonyama
Nants ingonyama bagithi baba
Sithi uhhmm ingonyama
Ingonyama
Siyo Nqoba
Ingonyama
Ingonyama nengw' enamabala
C’est l’histoire, l’histoire de la vie
. »

Mon avis
En dépit d’un propos naïf, d’une construction non identifiée, de quelques longueurs, mais aussi de voisins bruyants… certains se conduisent au cinéma comme dans leur salon et inondent la projection de commentaires insignifiants du genre "Wahou qu’elle est grosse la baleine !" ; lapalissades qui parasitent la concentration et le plaisir des autres spectateurs. Est-il besoin de rappeler que dans une salle de cinéma, le silence est de rigueur ?
Bref, revenons à nos moutons...
En dépit d’un propos naïf, d’une construction non identifiée, de quelques longueurs, Océans resplendit d’images d’une qualité et d’une intimité exceptionnelles qui reflètent une grande connaissance du milieu marin. La restitution de la communication sonore entre les individus apporte une vraie valeur ajoutée à cette immersion, à ce ballet aquatique harmonieux.

Date de sortie
27 janvier 2010

Appréciation
3 étoiles (sur 5)