mercredi 28 octobre 2009

Man in the mirror

L’équipe du film
Kenny Ortega, directeur artistique de Michael Jackson, dresse une chronique des mois d’avril à juin 2009. This is it est le fruit d’une centaine d’heures de séquences tournées en coulisses.

L’histoire
Le spectateur a accès à la préparation des concerts qui devaient marquer la fin de la carrière scénique du Roi de la pop.

Mon avis
Difficile de se prononcer sur la qualité d’un film qui consiste en vérité en un judicieux montage. Mais le travail est fait correctement et met en lumière l’immense talent de Michael Jackson.
De MJ se dégagent beaucoup de perfectionnisme et de bienveillance. Bien que "chaleureux", il laisse pourtant l’impression d’un être inaccessible, un créateur grandiose. On sent l’intense émotion des danseurs de pouvoir travailler avec un génie.
Ces concerts seraient devenus mythiques, ce film est bouleversant.
Chapeau !

Date de sortie
28 octobre 2009

Appréciation
4 étoiles (sur 5)

mercredi 14 octobre 2009

Tel épris qui croit éprendre

L’équipe du film
Mademoiselle Chambon est le premier roman d’Eric Holder porté à l’écran. Stéphane Brizé réunit Sandrine Kiberlain et Vincent Lindon qui formèrent autrefois un couple à la ville. Autre couple et autre adaptation d’une œuvre d’Eric Holder : Sophie Marceau et Christophe Lambert seront dirigés dans L’homme de chevet par Alain Monne (sortie cette année).

L’histoire
Mademoiselle Chambon fait la connaissance de Jean, le père d’un de ses élèves et leur coeur fait boum. Véronique est libre mais Jean est marié et sa femme lui annonce qu’elle attend un deuxième enfant. Quelle voie va-t-il embrasser ?

Mon avis
Peu de mots dans cet éloge de la lenteur, mais beaucoup d’intensité dans la communication non-verbale.
Qu’est-ce qui émeut ces personnages ?
Le son du violon ? Une nuque offerte ? Des bras musclés ? Une proximité indicible ?
Qu’est-ce qui les renverse au point de devenir essentiel ?
Le mot de la fin est laissé à Barbara : "Quel joli temps pour se dire au revoir". Au revoir à l'autre et à soi-même ?

Date de sortie
14 octobre 2009

Appréciation
2 étoiles (sur 5)

lundi 12 octobre 2009

J'ai mal

L’équipe du film
Plus de 20 ans après la version originale d’Alan Parker et la série télévisée cultissime de Christopher Gore, Kevin Tanchaoren ose un remake de Fame. Croisons les doigts pour qu’il envisage une reconversion professionnelle.

L’histoire
La sélection à l’entrée de la prestigieuse High School of Performing Arts de New York est rude. Mais à l’issue des quatre années du cursus, comédiens, musiciens, danseurs… seront devenus de véritables artistes.

Mon avis
Comédie musicale avant-gardiste puisque dépourvue de chorégraphies et de comédiens, Fame 2009 met en scène de misérables "performances" scéniques exécutées (au sens propre comme au figuré) par des pantins sans épaisseur.
Ne nous attardons pas sur le découpage du film. Son réalisateur aurait été bien inspiré de suivre les cours de l’école dont il parle…
Grosse déception.

Date de sortie
07 octobre 2009

Appréciation
1 étoile (sur 5)

vendredi 2 octobre 2009

Supercalifragilisticexpedelilicieux

L’équipe du film
Adam Elliot a remporté, en 2004, l’oscar du meilleur court métrage pour Harvie Krumpet. Il lui a fallu cinq années pour réaliser Mary and Max. Ce film de 92 minutes contient
132 480 images. Il a nécessité la fabrication de 212 marionnettes, 1 026 bouches, 132 décors, 475 accessoires miniatures, 147 costumes.
73 kilos de pâte à modeler ont été magnifiés.

L’histoire
Un narrateur (Barry Humphries) raconte l’amitié par correspondance qui unit, pendant 20 ans, une fillette originaire d’Australie (Toni Colette) à un new-yorkais de 36 ans son aîné (Philip Seymour Hoffman). N’en dévoilons surtout pas davantage.

Mon avis
Cette tragicomédie fourmille de bons mots, d’émotions fortes, de bonheurs indescriptibles. On oublie très vite qu’il s’agit d'un film d'animation tout en continuant d’être émerveillé par les détails. Le choix de la musique, utilisée avec parcimonie, est toujours habile.
Sans mièvrerie, Mary and Max parle de différence, d’acceptation de soi, de besoin d’amour.
Vive les relations épistolaires.
Et vive la poésie d’Adam Elliot.

Date de sortie
30 septembre 2009

Appréciation
5 étoiles (sur 5)