L’équipe du film
Cédric Klapisch (Paris, 2008) fait naufrage.
L’histoire
France (Karine Viard) travaille pour Stéphane (Gille Lellouche), magnat de la finance, responsable de la fermeture de l’entreprise qui l’embauchait depuis vingt ans.
Mon avis
Prolétaires de tous les pays, réjouissez-vous !
D’après Cédric Klapisch, vous avez la chance d’échapper au cynisme et à l’absence de valeurs qui gangrènent la vie des riches. Les pauvres sont entourés de leurs amis, de leur famille, et même si accessoirement ils n’arrivent pas à subvenir à leurs besoins primaires : payer le loyer, acheter de la nourriture, scoop sociologique : ils ne sont pas seuls comme peuvent l’être les nantis. Morale de l’histoire : mieux vaut être pauvre que riche. Comment peut-on tenir un discours aussi consternant ? Assumer de telles inepties ?
Bien évidemment la dichotomie financière comprend, pour le même prix, le clivage géographique. La vie de tous les parisiens est différente de celle de tous les nordistes ; l’occasion de dresser un portrait original et fidèle du dunkerquois typique. Qui habite Dunkerque, fait carnaval, fume à gogo et picole le soir pour oublier la rudesse du quotidien, vit en communauté et ne s’exprime que de manière gutturale, incapable de prononcer correctement les sons "a" et "in".
Les riches sont tous pourris donc régalons-nous de notre pauvreté ; cette pauvreté grâce à laquelle nos relations humaines sont si luxuriantes ; cette pauvreté qui offre à de plus en plus de personnes la convivialité des refuges pour sans domicile fixe.
Date de sortie
6 mars 2011
Appréciation
1 étoile (sur 5)
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