L’équipe du film
Troisième réalisation de Guillaume Canet (après Mon idole, 2002 et Ne le dis à personne, 2006), Les petits mouchoirs rassemble Marion Cotillard, Gilles Lellouche, François Cluzet, Benoît Magimel, Laurent Lafitte…
L’histoire
Suite à un terrible accident de scooter, Ludovic (Jean Dujardin) est hospitalisé en soins intensifs. Ses amis Marie (nomade sexuelle), Vincent (paumé sexuel), Isabelle (insatisfaite sexuelle), Gilles (boulimique sexuel) et Antoine (romantique décérébré), partent en vacances chez Max (schizo-maniaco-psychotique) comme d'habitude.
Mon avis
Regarder un film de vacances qui met en scène des inconnus peut sembler fastidieux.
Quand il s’agit d’une "œuvre cinématographique" de 2h30 regroupant des personnages sans profondeur, ça tourne carrément au calvaire.
2h30 sans qu’aucun rôle n’évolue. 2h30 à endurer une bande de potes incultes et superficiels qui baisent, boivent, fument et mentent ; vive les vacances selon Guillaume Canet !
Mais le pire reste à venir. Soucieux de faire rire et pleurer (le réalisateur se targue d’offrir une comédie dramatique), Canet récupère quelques vieilles blagues de potaches qu’il enrobe d’une bande originale bouleversante. Facile dans ces conditions de faire pleurer un public conquis par le rabattage médiatique. Facile d’en remettre une couche avec des acteurs larmoyants dans un enterrement.
Mais la vraie émotion, celle qu’on ne génère pas avec un vieux tube, celle qui vous submerge au détour d’un plan renversant, celle qui vous colle au siège parce qu’on ne l’a pas vue venir, où est-elle ?
La recette d’un bon film ne réside pas forcément dans un casting éblouissant, un budget hors normes ou une campagne de communication omnipotente. Dans un premier temps ces éléments attirent les spectateurs soit, mais ce serait sans compter sur l’esprit critique qui les anime.
L’amitié par Guillaume Canet ? Une philosophie à deux balles qui donne envie de s’en tirer une.
Date de sortie
20 octobre 2010
Appréciation
1 étoile (sur 5)
dimanche 24 octobre 2010
dimanche 10 octobre 2010
Woody would peck her
L’équipe du film
La jolie affiche de You will meet a tall dark stranger rappelle la couverture de Un pour deux de Martin Winckler (Calmann-Lévy, 2008), illustrée par Nejib Belhadj Kacem.
L’histoire
Par peur de vieillir, Alfie (Anthony Hopkins) quitte sa femme Helena (Gemma Jones) après 40 ans de mariage pour une jeunette (Lucy Punch) qui l’espère-t-il lui donnera un fils. Sally (Naomi Watts), fruit de sa première union, divorce de son mari Roy (Josh Brolin) épris de la voisine d’en face (Freida Pinto), elle-même engagée dans un prochain mariage. Pendant ce temps, Helena trouve refuge entre les mains de Cristal, voyante extralucide qui la pousse dans les bras de Jonathan toujours amoureux de sa femme décédée avec laquelle il communique.
Mon avis
Alfie a besoin d’un célèbre vasodilatateur pour satisfaire sa jeune compagne, le désir de Roy s’éveille dans le voyeurisme, Sally fantasme sur son patron… à chacun ses petits travers.
Rien de transcendant dans ce vaudeville anecdotique : la voix off est routinière, les personnages familiers ; on est loin de l’énergie de Tout le monde dit I love you (1997) ou de la fantaisie d’Accords et désaccords (2000).
Pas de quoi fouetter un chat.
Date de sortie
06 octobre 2010
Appréciation
1 étoile (sur 5)
La jolie affiche de You will meet a tall dark stranger rappelle la couverture de Un pour deux de Martin Winckler (Calmann-Lévy, 2008), illustrée par Nejib Belhadj Kacem.
L’histoire
Par peur de vieillir, Alfie (Anthony Hopkins) quitte sa femme Helena (Gemma Jones) après 40 ans de mariage pour une jeunette (Lucy Punch) qui l’espère-t-il lui donnera un fils. Sally (Naomi Watts), fruit de sa première union, divorce de son mari Roy (Josh Brolin) épris de la voisine d’en face (Freida Pinto), elle-même engagée dans un prochain mariage. Pendant ce temps, Helena trouve refuge entre les mains de Cristal, voyante extralucide qui la pousse dans les bras de Jonathan toujours amoureux de sa femme décédée avec laquelle il communique.
Mon avis
Alfie a besoin d’un célèbre vasodilatateur pour satisfaire sa jeune compagne, le désir de Roy s’éveille dans le voyeurisme, Sally fantasme sur son patron… à chacun ses petits travers.
Rien de transcendant dans ce vaudeville anecdotique : la voix off est routinière, les personnages familiers ; on est loin de l’énergie de Tout le monde dit I love you (1997) ou de la fantaisie d’Accords et désaccords (2000).
Pas de quoi fouetter un chat.
Date de sortie
06 octobre 2010
Appréciation
1 étoile (sur 5)
dimanche 3 octobre 2010
Assez parlé d'amour
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