dimanche 17 janvier 2010

Mr Sandman, bring me a dream

L’équipe du film
Jaco van Dormael (Le huitème jour, 1996) a mis sept ans pour écrire le scénario de Mr Nobody, dont le point de départ se situe dans son court métrage de 1982 : E pericoloso sporgersi.
« Je me suis rendu compte que je ne cherchais pas à raconter quelque chose de binaire » confie-t-il, « j'étais avant tout intéressé par la multiplicité et la complexité des choix. Quand on doit faire un choix, il n'y a jamais seulement deux options possibles mais une infinité qui découlent des deux premières. C'est une arborescence. Avec ce scénario, j'avais envie de faire sentir ce gouffre né de l'infinité des possibilités. ».

L’histoire
Nemo a neuf ans. Ses parents se séparent. Que faire ? Partir avec sa mère ? Rester avec son père ? Ne pas choisir ? Ne pas choisir, c'est encore choisir.

Mon avis
Mr Nobody c’est chacun d’entre nous, à chaque instant confronté à des choix et à leur effet papillon. Mr Nobody c’est l’humain dans son universalité, décortiqué par un réalisateur habité ; petit poucet qui laisse derrière lui des cailloux de couleurs différentes selon le chemin emprunté par son héros.
Van Dormael effleure parfois l’alchimie d’Eternal sunshine of the spotless mind de Michel Gondry (2004) mais sans jamais l’atteindre.
On peut être touché par ce film étourdissant aux ramifications complexes… ou pas.

Date de sortie
13 janvier 2010

Appréciation
2 étoiles (sur 5)

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