L’équipe du film
Première réalisation de Massy Tadjedin, Last night met en scène quatre agréables protagonistes : Keira Knightley (Joanna Reed), Sam Worthington (Michael Reed), Eva Mendès (Laura) et Guillaume Canet (Alex).
L’histoire
Tandis que Michael part en voyage d’affaires avec une collègue extrêmement attirante, Joanna croise un ancien french lover. Quelqu’un succombera-t-il à la tentation avant qu’elle ne s’éloigne ?
Mon avis
La réalisatrice éclaire des failles, des boitements, des contradictions, sans jugement, sans parti pris. Elle croque quatre personnages amoureusement et sans manichéisme.
Joanna
Au détriment de son amoureux français, elle a, trois ans auparavant, choisi Michael, premier homme qu’elle ait bibliquement connu.
Charmante, gracieuse, délicate, au début de l’intrigue, elle évoque une héroïne romantique, aussi frêle qu’un oisillon tombé du nid.
Alex
Selon l’un de ses amis, Alex n’est jamais autant lui-même que lorsqu’il est célibataire. Pourtant à Paris une dulcinée l’attend.
Laura
Seule célibataire du quatuor, veuve épicurienne mais pondérée, elle sait ce qu’elle veut, au risque d’y laisser des plumes.
Michael
La subtilité, la nuance ne semblent pas faire partie du quotidien du monolithique Michael (il est un peu basique diraient certains mais bon sang quels pectoraux !). Aussi, son attirance pour Laura fait-elle voler en éclat son schéma bien établi de petit mari propre sur lui. L’attitude de sa femme à son égard est certes plus affectueuse que passionnelle mais n’est-ce pas le devenir de tous les couples ?
Pourquoi suffit-il que Laura repositionne sa robe sur son genou pour que, comme 70 % des spectateurs de la salle, il suffoque (les 30 % restants étant dans le coma depuis qu’elle a ôté son manteau) ?
Elle lui fait tourner la tête mais la moralité, l’honnêteté le taraudent.
Après plusieurs verres d’alcool et sans maillot de bain, il décide de suivre la bomba latina à la piscine déserte de l’hôtel en pleine nuit. Ces nombreux éléments augurent d’un dénouement érotique évident mais nul n’est à l’abri d’un rebondissement fracassant : un livre de mots croisés passionnants abandonné sur une chaise longue, la diffusion d’un épisode inédit de Benny Hill, le surgissement de Largo Winch… peuvent influer sur le cours des choses.
Et si l’on s’en remettait à Oscar Wilde : "Le seul moyen de se délivrer d’une tentation, c’est d’y céder. Résistez et votre âme se rend malade à force de languir ce qu’elle s’interdit." ?
Date de sortie
16 février 2011
Appréciation
2 étoiles (sur 5)
lundi 21 février 2011
jeudi 17 février 2011
Action man, le plus grand de tous les héros
Il suffira d'un cygne
mercredi 2 février 2011
BadaBoon
Danse danse autour de la terre
L’équipe du film
Dessine-toi est le deuxième long-métrage de Gilles Porte qui a signé Quand la mer monte en 2004, césar du meilleur premier film.
L’histoire
"Dessine-toi comme tu veux en prenant le temps que du désires…" telle était la consigne donnée aux 4 000 enfants rencontrés dans 33 pays des 5 continents.
Mon avis
Il y a les minimalistes, les loquaces, ceux qui copient, les jumeaux qui prennent toute la place, les inspirés qui remplissent tout l’espace, les concentrés qui tirent la langue, les réalistes, ceux qui ont déjà du style, un style. Et puis il y a ce petit bonhomme qui commence, efface, recommence, efface à nouveau… sans jamais parvenir à esquisser une image de lui-même.
L’expression peinte sur les visages est aussi signifiante que leur représentation.
Date de sortie
26 janvier 2011
Appréciation
2 étoiles (sur 5)
Dessine-toi est le deuxième long-métrage de Gilles Porte qui a signé Quand la mer monte en 2004, césar du meilleur premier film.
L’histoire
"Dessine-toi comme tu veux en prenant le temps que du désires…" telle était la consigne donnée aux 4 000 enfants rencontrés dans 33 pays des 5 continents.
Mon avis
Il y a les minimalistes, les loquaces, ceux qui copient, les jumeaux qui prennent toute la place, les inspirés qui remplissent tout l’espace, les concentrés qui tirent la langue, les réalistes, ceux qui ont déjà du style, un style. Et puis il y a ce petit bonhomme qui commence, efface, recommence, efface à nouveau… sans jamais parvenir à esquisser une image de lui-même.
L’expression peinte sur les visages est aussi signifiante que leur représentation.
Date de sortie
26 janvier 2011
Appréciation
2 étoiles (sur 5)
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